Encrage

Développement de l’image latente par le toner

L’encre utilisée est du type solide pulvérulent (qu’il est d’usage d’appeler « toner »). Les particules de toner, préalablement aimantées, sont appliquées sur la surface du tambour à l’aide d’un convoyeur magnétique constitué d’un cylindre en rotation continue qui « monte » l’encre au contact de l’image. Les « dots » magnétiques constituant l’image latente retiennent les particules d’encre, tandis que les zones non-imagées restent quasiment vierges.
En statique ou à très faible vitesse, le toner a toutefois tendance à produire un bruit de fond en adhérant au tambour même en l’absence d’image. Ce bruit de fond diminue avec les vitesses croissantes, du fait des chocs de plus en plus énergiques qui se succèdent entre particules libres et particules captives dans la zone d’encrage.
Dot encréLes dots quant à eux, ont tendance à se couvrir d’une trop grande quantité d’encre. Une retouche magnétique réglable, complétée d’une aspiration par lame d’air, permet de retirer l’excès de toner.
Historiquement, les premières machines utilisaient un « lit » d’encrage, quasi statique mais à forte densité de particules, créé par une lame-barrage placée en travers du flot de particules. Les machines de seconde génération ont donné la préférence à un encrage par vague fluidisée engendrée par une lame-tremplin.