Transfert électrostatique du toner sur le papier
Dans les premières machines, le transfert de l’image encrée sur le papier ne mettait en œuvre que la pression exercée par un rouleau situé derrière le papier. Cette solution purement mécanique offrait l’avantage d’un synchronisme parfait entre tambour et bande papier, mais souffrait d’un taux de transfert relativement faible.
Très vite une assistance électrostatique s’est avérée nécessaire. La polarisation de l’âme métallique du rouleau de transfert, associée à la mise à la masse du tambour, engendre un champ électrique dans la zone de transfert. Les particules de toner, de type résistif et préchargées en amont par un corotron à tension continue, interagissent avec ce champ électrique qui aide à les décoller du tambour.
Finalement, un second corotron, cette fois à tension alternative, dissipe les charges électrostatiques du papier dans la zone post-transfert.