Tête

Ecriture des dots de l’image magnétique latente

Dans les premiers produits commerciaux (240 dpi), la tête individuelle se compose d’une piste Fe-Ni de haute perméabilité magnétique (épaisseur 50 µm), possédant un pôle d’écriture étroit, un pôle de retour fortement allongé et un bobinage (90 tours).
L’activation du bobinage (≈ 100 mA) crée un flux magnétique canalisé par la piste qui, issu du pôle d’écriture, traverse verticalement la couche Co-Ni-P du tambour, puis la sous-couche Fe-Ni avant de se refermer par le pôle de retour.
La loi de conservation du flux magnétique fait que l’induction au droit du pôle d’écriture est fortement supérieure à celle qui règne sous le pôle de retour.
Après arrêt du courant et relaxation des matériaux magnétiques, le dot enregistré conserve une aimantation, alors que celle au niveau du pôle de retour est pratiquement négligeable.
Têtes Haute Définition


Le principe de fonctionnement de la tête d’écriture du module HD 480 dpi (présent sur les machines de troisième génération) n’est pas fondamentalement différent : l’enregistrement du tambour reste du type perpendiculaire obtenu par un pôle d’écriture vertical. La bobine plate offre un meilleur rendement et les pôles de retour du flux sont avantageusement remplacés par un plan de retour commun à tous les pôles d’un même module.
Tête 480 dpi
La différence essentielle se situe au niveau des techniques de fabrication : procédés micro-mécaniques discrets remplacés par les procédés collectifs de la micro-électronique sur silicium. Le module comprend une puce silicium de 480 pôles d’écriture et 480 diodes co-intégrés. Un câble plat raccorde la puce à son connecteur.

Le développement de ces nouvelles têtes d’écriture a été démarré en 1991 et  la définition de 480 dpi a été portée à 600 dpi en 2000.
Pour en savoir plus,  vous pouvez consulter la présentation de B. Cherbuy (qui a initié et suivi ce projet) : Congrès IS&T de New Orleans  Octobre 1994